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Billet d'humeur Les symboles ont la peau dure....
Les français aiment les symboles. Certains ont un sens, d'autres nous amènent à prendre parfois des décisions surprenantes.
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Les symboles guident dans de nombreux cas notre vie quotidienne et surtout celle des politiques, alors qu’ils sont parfois dénués de toute logique, ou tout du moins de toute efficacité.La taxation à hauteur de 75 % des revenus annuels supérieurs à 1 million d’euros en est un exemple criant, car cela ne rapportera quasiment rien à l’état, et bien au contraire, cela incite les quelques bénéficiaires à s’exiler fiscalement, et donc à dépenser leur fortune hors de nos frontières. La libération de Florence Cassez en est un autre, nous la saluons tous, mais pourquoi ne pas parler des 2 200 autres français détenus dans des prisons à l’étranger, dont 7 condamnés à mort ?En agriculture nous avons aussi des symboles qui ont la peau dure, notamment sur les marchés. Ainsi les agriculteurs voient dans les chiffres ronds un symbole. Le blé va atteindre les 300 € la tonne pour les haussiers, et les 200 € la tonne pour les baissiers. Ces deux niveaux n’ont aucune valeur en terme de fondamentaux de marché, mais ils guident le comportement des agriculteurs. Ainsi en ce moment le marché varie dans un canal 245/255 €/t et cela n’empêche pas certains analystes de parler du seuil des 250 €/t. Ce seuil ne correspond à rien, sauf à être à mi parcours entre deux autres, 200 et 300 €/T.Alors libérons les esprits des symboles, revenons à nos fondamentaux, et demandons aux politiques de prendre des décisions sur le terrain de la réalité économique. Pour cela il faudrait qu’ils se débarrassent d’un autre symbole, celui de penser qu’il n’ya que les gens de l’ENA qui détiennent la vérité….
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